Coalition pour les moyens de pression de cet automne.

Association Facultaire Étudiante de Sciences Humaines de l’UQAM
(AFESH-UQAM)
Affiliée à l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
405 rue Ste-Catherine Est, local J-M770
Montréal (Québec) H3C 3P8
Téléphone : 514-987-3000 poste 2633
Courriel : afesh@uqam.ca

Destinataires: À toutes les associations étudiantes locales, cégépiennes et universitaires, membres et non-membres de l'ASSÉ

Objet: Appel pour une rencontre ayant pour base une coalition à l'ASSÉ dans le cadre des
perspectives de grève générale illimitée à l'automne 2007

À la suite de la plus grande grève générale illimitée du mouvement étudiant québécois en 2005, voilà que nous faisons face à une nouvelle offensive néolibérale qui se concrétisera cet automne dans le domaine de l’éducation. Cette offensive a pour visage le dégel des frais de scolarité qui prévoit une augmentation de 500 $ d'ici 5 ans. Cela s'ajoute aux nombreuses hausses de frais afférents qui deviennent de plus en plus courantes et salées, celles-ci démontrant combien le soidisant
gel des frais n'est qu'un leurre. Cette crise de l'accessibilité, qui se reflète particulièrement par un accroissement de l'endettement étudiant, s'arrime à la dérive de la qualité de l'éducation qui ne fait que s'aggraver avec les coupures sans cesse grandissantes et le sous-financement
chronique. Devant ce constat, nous sommes dans la nécessité de s'organiser et d'agir pour que cesse le massacre de l'éducation.
Face à cette situation, l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ), dont l’AFESH (Association Facultaire Étudiante des Sciences Humaines de l’UQAM) est membre, a initié une campagne depuis l'automne dernier sous le thème « Pour un réinvestissement, pas
n'importe comment! ». Dans cette campagne, l'accessibilité, la qualité et la conciliation étudesfamille forment une base pour un éventuel réinvestissement massif. Plus concrètement, les étudiants et étudiantes exigent la gratuité scolaire à tous les niveaux, l'amélioration des ressources et services libres de l'intervention du privé et l'instauration d'un système de garde public adapté aux horaires de cours. Devant l'intransigeance gouvernementale face à l'escalade de nos moyens
de pression bien entamée, la grève générale illimitée doit devenir une action à privilégier pour défendre le droit à l'éducation. Pour réclamer une réelle réforme de l'éducation, nous envisageons entrer dans un affrontement avec le gouvernement, et pour ce, nous pensons qu'il est souhaitable d'être le plus nombreux et nombreuses dans les rues du Québec autour de revendications communes et de moyens d'action
communs. C'est donc pourquoi nous vous invitons à venir discuter avec nous des perspectives d'une coalition à l'ASSÉ dans le cadre d’une potentielle grève générale illimitée. Cette rencontre
aura lieu dimanche 8 juillet à partir de 9h00 à l'UQAM (Local J-M760)

Suggestion d'ordre du jour:
9h00 à 10h30 : Atelier et plénière
« La gratuité scolaire comme choix politique et son articulation dans le cadre d’une perspective
de grève étudiante »
10h30 à 12h00 : Présentation et plénière
« Au nom de quoi ferons-nous la grève : la question des revendications »
13h00 à 14h30 : Présentation et plénière
« Grève générale illimitée et moyens de pression : la question du syndicalisme de combat»
14h30 à 17h00 : Présentation et plénière
« La nécessité de s’unir sur des bases communes : perspectives d’une coalition à l’ASSÉ »

Cet ordre du jour est bien sûr une suggestion qui se prête donc à des modifications. Il serait donc apprécié que vous nous fassiez part de vos commentaires ou de vos suggestions de modification le
plus tôt possible. De plus, pour favoriser la réflexion et le dialogue, vous pouvez nous envoyer vos textes pour alimenter les discussions lors de la rencontre du 8 juillet. Par cette rencontre, nous souhaitons échanger nos visions respectives quant aux buts de notre
mouvement et des moyens pour y arriver. Sans penser qu'un consensus jaillira de cette réunion, nous pensons que de mettre sur table nos diverses positions face à la crise éducationnelle nous
permettra de mieux nous orienter et de mieux nous organiser dans le cadre de batailles futures. Pour ceux et celles qui ont besoin d’hébergement au cours de la fin de semaine, veuillez
communiquer avec nous et il nous fera plaisir de vous héberger gratuitement. Pour les repas, nous vous communiquerons l’information dans les plus brefs délais. Nous profitons de cette convocation pour vous inviter à une soirée d’échange informelle au qui aura lieu le 7 juillet à
compter de 19h00 au troisième étage de la brasserie l’Amère à boire au 2049 St-Denis à Montréal. Pour plus d'information ou pour confirmer votre présence, n'hésitez pas à communiquer avec Geneviève Gariépy par courriel gariepy.genevieve@courrier.uqam.ca ou par téléphone

(514) 987-3000 poste 2633.
En espérant vous y voir en grand nombre!
Vers la grève générale illimitée!
Le Conseil exécutif de l'AFESH-UQAM

Pour ma part, je n'ai aucune objection à ce que des membres de l'AÉHUM aillent à cette rencontre, tant qu'aucune décision officielle n'est prise (sans avoir consulté les membres de l'Asso), mais ça je crois que Guillaume l'avait indiqué dans son message.

Se serait même un moyen intéressant de voir ce que l'AFESH, à ce qu'on m'a dit un des groupes les plus radicaux dans les milieux étudiants, a à proposer comme moyen de remédier aux hausses de frais de scolarité, car je dois dire que personnellement je suis assez désespérer par la situation (pas juste en éducation, dans tous les domaines en fait).

Toutefois, je ne pourrai participer à la rencontre, mais des feedbacks (s'il y a des personnes qui y vont) de cette rencontre seraient appréciés.

Je reviens à Montréal seulement en après-midi ce dimanche, alors à moins d'une possibilité de 'lift' dans la nuit du samedi au dimanche, je ne crois pas pouvoir y aller. Toutefois, au risque (très probable) de me répéter, cette rencontre est doublement pertinente.
D'abord, nous y renconterions des gens d'histoire de l'UQAM, ce qui est très intéressant compte tenu que nos relations extérieures (outre l'ASSÉ) sont minimes.
Également, nous aurions la possibilité de voir et d'entendre les suggestions relatives à la coalition et la grève de l'automne : se mettre à jour n'a jamais fait de mal.
Finalement, je suis également d'avis que l'AFESH-UQAM possède une réputation d'asso radicale, mais je crois qu'il faut cesser de jauger par réputation. Ce n'est qu'un indice on ne peut plus subjectif, et le renouvellement constant des membres des diverses assos fait que les positions ne sont jamais stables. Je ne veux pas partir de débat là-dessus, mais j'incite à porter nos jugements sur ce que nous pensons du sujet, après avoir vu et appris de nous-même sur lcelui-ci.

Je suis pas mal d'accord avec ce que vous dites.

Cependant, je crois que la réputation de l'AFESH est surfaite. Depuis deux ans, dans tous les CRAM et les congrès ou évènements divers auxquels j'ai participé, l'AFESH a toujours joué un rôle de modérateur très agressif, dénonçant "l'aventurisme naïf" des assos réellement radicales. L'AFESH a cette réputation, je crois, parce qu'elle est peuplée, riche (plus riche que l'ASSÉ) et activée par sa position stratégique dans le mouvement étudiant. Mais idéologiquement parlant, j'ai l'impression qu'elle équivaut pas mal à l'AÉHUM d'il y a un peu plus d'un an. Elle a plus de leadership, par contre.

Sauf que je souhaite que nous soyions présent-e-s à la réunion parce que je veux entendre les assos non-membres de l'ASSÉ mais qui ont plus ou moins les mêmes orientations que nous, afin de savoir quelles seraient leurs conditions pour participer à une coalition. L'AFESH, je sais déjà ce qu'elle veut (officiellement).

Ce serait quoi une asso radicale ? Une association étudiante reconnue par l'administration de son université (ou collège), dans ma tête, ne peut pas vraiment être radicale. Sinon, elle ne serait pas reconnue par le système.

Et même en faisant fit du critère de reconnaissance administrative, je n'ai pas d'exemple en tête d'association étudiante radicale.

Ce qui veut aussi dire que je ne considère par l'AFESH comme radicale. Et j'y ai été membre pendant 4 mois

De toute façon, je ne suis pas sûre de ce qu'on entend au juste par radicale ?

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Pour ce qui est de la rencontre, je crois aussi que ce sera un excellent moment pour humer l'air du temps. Si jamais ne se pointent que des associations de l'ASSÉ, bien disons que ça donnera le ton pour l'automne.