Une nouvelle désaffiliation enlève de la crédibilité à la FEUQ et à ses politiques de lobbyisme. Si elles continuent de perdre ses membres, les fédérations risquent de perdre aussi leur statut de négociateurs avec le gouvernement et de porte-paroles des étudiant-e-s du Québec auprès des grands médias, au profit de... nous.
Certain-e-s peuvent prétendre que cela ne fait qu'handicaper le mouvement étudiant en général: sauf que c'est la politique ultraconciliante des fédérations qui ont fait que la grève de 2005 a été si longue et si peu concluante. Et une longue grève, ça fait toujours mal au mouvement étudiant.
Et de plus, les désaffiliations dans les fédérations peuvent se conclure par, à moyen terme, des affiliations à l'ASSÉ, ce qui, bien entendu, est bénéfique pour le mouvement en général, car l'ASSÉ, même si elle est plus radicale, est mille fois plus transparente, cohérente et mobilisatrice que les fédérations. Et en plus, les associations étudiantes des cégeps n'y sont pas traitées comme des clubs-écoles des associations universitaires, comme dans la FECQ-FEUQ.
Mais je ne dis pas que la désaf de AESS-UQAM est bénéfique parce que je ne sais pas pourquoi ils ont claqué la porte.