Pour les gens moins informé-e-s, je vous incite à aller lire le procès-verbal du CE d'hier (3 décembre). Pour l'instant, je me contenterai d'énoncer deux situations de censure qui m'ont concerné.
Tout d'abord, l'an dernier. J'ai publié un article intitulé Un brin de rigueur s'il-vous-plaît, l'utopie de la gratuité scolaire. Il l'a été en totalité. Néanmoins, ce que les coulisses ne révèlent pas est que j'ai dû argumenter avec l'ex-responsable qui m'incitait fortement à couper mon texte, trop long à son goût. J'admets que ce texte fait 3-4 pages. Mais considérant les pages blanches de plusieurs parutions antérieures, je ne vois pas en quoi on se refuserait à publier quelque chose sous prétexte de longueur. S'il manque de budget, il est possible de demander une augmentation.
Bref, pour cet article, et grâce à la 'décence' de cet individu de m'enjoindre moi-même à me censurer, j'ai pu contre attaquer et obtenir gain de cause.
Maintenant, la parution de décembre. L'article intitulé Plénitude incendiaire s'est vu coupé (du moins pour la version Web) de ses deux derniers paragraphes. Ceci est de la censure ! C'est un manque de respect direct au droit à la liberté d'expression, dont Le Sablier tente tant bien que mal de se prévaloir.
Aux quatre co-responsables du Sablier,
Je ne vous attaque pas personnellement car vous semblez vouloir défendre la liberté d'expression et de parution. Mais avant d'accuser qui que ce soit, je compte bien faire part de suggestions qui vous permettrait d'assurer qu'aucune censure n'ait lieu.
1° Changez votre tabarnak de mot de passe sur le compte courriel !
2° Lorsque vous recevez les articles, assurez-vous qu'aucune coupure n'est faite en faisant le travail en équipe. Ainsi, à moins d'un complot généralisé de votre part, il ne devrait pas y avoir de censure. Là-dessus, je suggère que chacun-e ait une partie du mot de passe, forçant la présence des quatre (ou cinq lorsque vous retrouverez une nouvelle personne motivée à participer) lors du dépouillement des textes.
3° Vous avez le droit d'utiliser la force nécessaire pour vous débarrasser de toute personne désireuse d'user de censure.
L'idée d'un journal comme le Sablier est de permettre à chacun et chacune de s'exprimer. Si, par exemple, j'en appelle à la destruction de l'humanité (ceci est un cas de figure dû à ma présente colère et non une réalité en laquelle je crois), eh bien les gens qui n'apprécient pas cet appel n'auront qu'à m'en parler directement. Le journal n'a rien à voir là-dedans.
J'arrête là. Je prends l'entière responsabilité de mes propos, et c'est pourquoi je milite à ce qu'ils demeurent entier et non modifiés !
Apocalypsement vôtre et bonne fin de session.