Révision de la Charte

Salut à toutes et à tous, ce fil est créé à l'intention permettre un espace de discussion publique concernant la révision de la charte de l'AÉHUM.
Je vous rappelle qu'Isabel Harvey, Maxime Durand et moi (Steve Lamarche), avons été mandatéEs pour passer en revue la charte pendant l'été.
J'ai eu vent de certaines personnes désirant également s'impliquer. Conséquemment, je suggère que nous utilisions ce lieu pour s'établir des dates de rendez-vous et des éléments de discussion.

Je commence tout de suite en énonçant mes principales idées.

1° Il nous faut un nouveau code de procédures, puisque le code que nous utilisons présentement, en plus d'être celui fait par la FAÉCUM, comporte quelques aberrations comme le Pouvoir supplétif de la présidence : en cas d'égalité dans un vote, c'est la présidence qui fait pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
J'avais dans l'idée d'adapter le Code Morin à l'AÉHUM, en me basant sur les modifications du code CSN, et le type de présentation que l'ASSÉ utilise dans son code de congrès (présentation très friendly en passant).

2° Clarifier les mandats des exécutants et exécutantes. Par exemple, le coordonnateur ou la coordonnatrice aux affaires pédagogiques possède un mandat fortement confus, d'autant plus que cette personne devrait en théorie encore assister aux instances de la FAÉCUM...
Autre problème, la division des communications entre l'interne et l'externe. Pour le premier poste, il s'agit des communications à l'intérieur de l'association, tandis que le second concerne celles à l'extérieur du département... Conséquemment, qui s'occupe de contacter le corps professoral (d'où l'idée que le mandat du poste d'affaires pédagogiques est flou) et les cycles supérieurs ?

3° Étant donné notre position sur la féminisation à l'oral et à l'écrit dans les publications officielles de l'AÉHUM, il est nécessaire de procéder à la féminisation systématique de la charte, et, le cas échéant, du nouveau code de procédures que nous adopterions.

4° Changer quelques titres. Par exemple, le ou la Secrétaire-généralE possède dans les faits des tâches de coordination... D'autant plus que le titre actuel est le même utilisé par la FAÉCUM... et loin de moi l'idée d'avoir une quelconque appartenance avec Francis Hogue... Encore là, un titre de secrétaire-généralE a davantage de sens quand les autres postes hiérarchiquement en-dessous ont le préfixe de «secrétaire», ce qui n'est pas le cas à l'AÉHUM (sans même mentionner qu'il n'y a aucune hiérarchie effective entre les membres de l'exécutif !).

Bon, voilà pour l'instant, j'attends vos commentaires !

Bonjour,

Désolé, Steve, mais je ne vois pas en quoi le fait que le secrétaire-général puisse trancher une décision en cas de vote égal est un problème. Pourrais-tu m'éclairer sur ce point S.T.P.?

Ensuite, j'aimerais savoir si, dans la charte, il est écrit si le CE a un pouvoir décisionnel ou seulement représentatif. L'année dernière, le CE n'a presque pris aucune décision à part de convoquer des AG. Est-ce que le CE peut, selon notre charte actuelle, prendre des décisions plus importantes? Si non, et là je lance un questionnement pour tout le monde, devrait-on donner plus de pouvoir au CE étant donné le faible intérêt et la faible participation des membres de l'AÉHUM?

Pour ce qui est du nom de secrétaire-général, il me convient comme ça. Mais s'il change pour coordonnateur, ça me va aussi. Mais je trouve que "secrétaire-général", ça fait plus punché que coordonnateur... Et pour répliquer à ce que Steve a dit, la FAÉCUM a beau avoir ce nom, l'ONU l'a aussi, alors ça compense, s'il n'en tient qu'à moi.

Je me suis mal exprimé :
lorsque je parlais du pouvoir supplétif de la présidence, le contexte à prendre en compte est celui des assemblées générales, lieu où nous utilisons un code de procédures. Conséquemment, cela n'a aucun lien avec le ou la secrétaire-généralE.

Aussi, pour ce qui est des pouvoirs de l'exécutif, je vous incite à lire l'article 15 de la présente charte, que je ne copierai pas ici par souci d'espace, vous comprendrez ! De toute façon, Frédéric a mis le tout en HTML sur le site web www.aehum.umontreal.ca
Pour ma part, je crois que la solution de donner davantage de pouvoirs à l'exécutif est nuisible, d'autant plus qu'il nous a été difficile de se sentir légitimes de prendre des décisions alors qu'une AG précédente nous en avait donné l'autorisation. Aussi, en redynamisant (désolé pour le néologisme) les communications internes, notamment par le Hérault, nous pourrons peut-être parvenir à rejoindre davantage la population étudiante.

Moins sérieusement, je tiens à rappeler que Staline était secrétaire-général du PCUS, ce qui donne un point de plus en ma faveur ! (j'attends une réplique !)

Je ne crois pas que le CE doit avoir plus de pouvoir. Ils seraient complètement paradoxal de reprocher à la FAECUM sa structure centralisée et de centraliser la nôtre. Le rôle du CE est surtout coordinateur, d'où le nom des différents postes (coordonnateur ou coordonnatrice aux affaires externes, internes, etc., sauf les représentant-e-s, le ou la S-G et le Trésorier ou la Trésorière).

L'Assemblée générale est l'AÉHUM. Or, toutes décisions doivent en émaner. Le CE a tout de même certains moyens - loin d'être infaillible - de dynamiser l'asso. Il peut amener des propositions et expliquer leur pertinence et leurs fondements. Il n'a donc pas de prérogatives par rapport aux autres membres, étant donné qu'il ne peut qu'utiliser le système démocratique pour faire valoir ses idées.

J'espère que vous éviterez les commentaires du genre : "Le CE représente l'AÉHUM comme l'Assemblée nationale représente les Québécois-e-s". L'objectif est, à mon humble avis et contrairement à notre cher système démocratique provincial (et national), d'accroître la démocratie dans l'asso et combattre toutes tentatives d'y nuire.

Quant au code Lespérance, quelles sont les raisons qui motivent sa substitution par le code Morin ? Volonté de standardisation du code utilisée dans les différentes instances auxquelles participe l'AÉHUM (ASSÉ) ou ultime étape de rupture avec la FAÉCUM ? Je crois qu'il faut de bonnes raisons pour changer un code de procédure.

Le code Morin est cool.

C'est que le Code l'Espérance est une adaptation du code Morin, lui-même selon moi loin d'être parfait, qui a été créé dans le cadre de l'université de Montréal, et qui recèle des notions très particulières notamment quant aux pouvoirs accordés au présidium, et certains manques. L'un d'eux est la procédure à utiliser en cas d'égalité entre pour et contre (vote prépondérant de la présidence, règle 97), qui, je crois, est également utilisé par le code Morin. Là-dessus je privilégie davantage la tangente que prennent les codes CSN et ASSÉ, c-à-d que la proposition se voit immédiatement mise en dépôt pour considérations ultérieures.
Autre chose, plusieurs choses, notamment pour les convocations d'assemblées, sont reprises par notre charte, annulant les dispositions du code l'Espérance. Ceci m'apparaît comme un point en faveur de la rédaction d'un Code AÉHUM, qui aurait le bénéfice de tout compiler dans un même document, à la fois nos dispositions particulières, et celles prises de nos sources d'inspirations.
Il est certain que dans l'essence, tout vient du code Morin, et qu'ainsi certains trucs se recoupent, dont les types et modalités de propositions.
Le code l'Espérance manque aussi de précisions sur le traitement d'avis de motion.

En bout de ligne, l'objectif principal de l'exercice de création d'un nouveau code serait, selon moi, de lui donner un aspect plus accessible, et une présentation plus sympathique à la lecture.