Les étudiants et étudiantes de l'AÉHUM
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Pausanias

Pausanias


Nombre de messages : 4
Localisation : dans un monde post apocalyptique
Date d'inscription : 22/03/2008

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MessageSujet: Injonction   Injonction Icon_minitimeDim 23 Mar - 2:09

Voici un bref compte rendu de l'injonction à comparaître pour la trentaine des exécutant-e-s de l'UQAM.

La situation était que ces étudiants ont reçu une obligation à se rendre au palais de justice le vendredi 14 mars dernier. Avant même cette journée, ils ignoraient le lieu ni l'heure de leur comparution. Cette injonction a été reconduite pour la semaine suivante. La justice a démontré son incapacité à fournir un juge pouvant procéder à la finalité de cette procédure de longue haleine. Le mardi 18 mars, l'avocat de la couronne et celui de la défense ont donné leur plaidoyer.

Deux visions s'opposaient. Tout d'abord, celle de la défense, une défense populiste s'appuyant sur le témoignage de divers individus se retrouvant dans les différentes strates du système de l'éducation. Les déclarations stipulaient que personne ne se sentait en danger par les actions des manifestants et que seule la présence d'agent de sécurité était intimidante.

La version de la couronne créa quelques émois. L'audience ainsi que M. le juge furent surpris par quelques propos aliénants. À priori, une distinction fut stipuler sur ce que l'également les étudiants aurait le droit de faire comme moyen de pression. Par les dires de la couronne, le piquetage primaire ne peut être utilisé par les étudiants. Selon cette logique aberrante, un étudiant voulant faire le sacrifice de ce qui est le plus précieux à sa cause, c'est-à-dire son éducation, en boycottant ses cours, n'est plus un étudiant. Il deviendrait un manifestant à part entière. Ce que l'Étudiant-e-s aurait le droit d'appliquer comme moyen de pression serait du piquetage secondaire. L'étudiant qui s'oppose au manque de dialogue avec l'établissement éducatif ne pourrait que boycotter le monopole Pepsi des distributeurs non défectueux se retrouvant aux portes des salles de classe. Ce moyen de pression serait un coup dur à la source de l'investissement privé universitaire.

Lorsqu'une cause doit être défendue, l'outil approprié à la revendication se réduirait-il au pouvoir illusoire du dollar?

Deuxième explication qui fut apportée par la couronne concernait le mécanisme de sécurité présent dans les établissements scolaires. Ce que la couronne reproche aux manifestants, en fait, est que leurs actions ont engendré la séquestration de 100 employés de l'UQAM. Bien évidemment, le mécanisme de sécurité appliqué par la sécurité ne peut être à blâmer. La couronne ne peut pas accuser son propre système d'être défaillant. La faute serait à attribuer aux individus ayant usé de piquetage primaire.

Lorsqu'une cage démontre son incapacité à gérer une situation, la faute devrait-elle être attribuée à ceux qui ont prouvé le manque de souplesse du système mis en place?

Troisième point défaillant de l'argumentation de la couronne concerne l'incapacité à fournir des plaintes complètes à la cour. La couronne à expliquer que les cinq plaintes étaient en cours de procédure. Le juge voulant satisfaire la partie demanderesse, à bien évidemment concilier l'attente attribuable à la mauvaise préparation de la couronne au détriment des étudiants demeurés dans l'attente du verdict final.

Malgré la parole du juge voulant donner son verdict le lendemain pour 14 h 00, il paraîtrait que l'injonction fut rapportée pour 10 jours.

La justice rit de la cause étudiante. Alors que la demande de dialogue se voit prépondérante, le gouvernement tente de museler le cri des étudiants.

Pour ceux qui se demandaient la raison du foulard orange que j'affichais fièrement lors de cette semaine. Ce symbole représente le bâillon appliqué aux revendications étudiantes.

Ne rien dire, ne rien revendiquer, ne rien faire, laisser les bureaucrates tout gérer et tout penser est-il vraiment la solution finale du pas dans la bonne direction exprimé fièrement par la Ministre Courchêne?

Hieronymus Wolf
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