Guillaume
Nombre de messages : 239 Age : 38 Localisation : Ça dépend de ousque chuis. Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: FAÉCUM = ADQ. Jeu 14 Fév - 21:50 | |
| - Citation :
- LES ACTUALITÉS, mercredi, 13 février 2008, p. a4
Les étudiants de l'UdeM partagent les idées des jeunes adéquistes
Cauchy, Clairandrée
Des militants étudiants et la Commission des jeunes de l'ADQ sont sur la même longueur d'onde quant aux modifications à apporter à l'aide financière aux études.
La Commission des jeunes de l'ADQ (CDJ-ADQ) réclame l'indexation de l'aide financière aux études, l'abandon de la prise en compte des pensions alimentaires dans le calcul de l'aide, un déplafonnement du montant que les étudiants peuvent accumuler en revenu de travail sans être pénalisés. Les jeunes adéquistes plaident également en faveur d'un réinvestissement de 400 millions dans l'éducation postsecondaire.
Ces mesures ont valu aux adéquistes les félicitations d'une des plus importantes associations étudiantes, soit la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAECUM). Dans un communiqué, la FAECUM a salué le «discernement» dont a fait preuve la Commission des jeunes de l'ADQ.
Pourtant, les jeunes adéquistes réclament du même souffle une indexation automatique des droits de scolarité, critiquant au passage la hausse de 30 % sur cinq ans décrétée par le gouvernement libéral. «C'est normal qu'il y ait une hausse, mais celle annoncée par le gouvernement Charest ne s'inscrit pas dans une perspective à long terme. Nous préférons l'indexation. Comme cela, au moins, il n'y aurait pas de surprise pour les étudiants», fait valoir la présidente de la CDJ-ADQ, Catherine Goyer.
Si elle vantait dans son communiqué la position adéquiste sur l'aide financière, la FAECUM marque cependant son désaccord lorsqu'il est question des droits de scolarité, puisqu'elle prône plutôt un gel.
La présidente de la FAECUM, Julie Bouchard, note cependant que les porteurs politiques de l'idée d'un gel des droits de scolarité se font rares depuis que le Parti québécois a soutenu qu'il maintiendrait la hausse décrétée par les libéraux, rompant avec sa position traditionnelle en faveur d'un gel des droits. «D'un point de vue très objectif, l'ADQ est le parti qui demande le moins gros dégel au Québec», observe Mme Bouchard.
| |
|